"Un feu qui aurait dû bien se terminer." C'est ainsi que l'un des neufs prévenus de l'affaire Skander Vogt a décrit l'incendie de cellule qui a coûté la vie au détenu de 30 ans, mort intoxiqué par la fumée au pénitencier de la plaine de l'Orbe, dans la nuit du 10 au 11 mars 2010. Renvoyé en cour correctionnelle avec huit coaccusés, ce gardien de 44 ans comparaît, depuis hier, à Renens. Ce qui ressort de son interrogatoire au premier jour du procès fait froid dans le dos.
Le rapport de l'ancien juge fédéral Claude Rouiller, rendu en juillet 2010, a déjà établi, notamment, que les incendies so...