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Le monde carcéral devant la justice

Neuf accusés répondent de la mort de Skander Vogt, détenu mort dans l'incendie de sa cellule à Bochuz, en 2010.

05 nov. 2013, 00:01
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"Un feu qui aurait dû bien se terminer." C'est ainsi que l'un des neufs prévenus de l'affaire Skander Vogt a décrit l'incendie de cellule qui a coûté la vie au détenu de 30 ans, mort intoxiqué par la fumée au pénitencier de la plaine de l'Orbe, dans la nuit du 10 au 11 mars 2010. Renvoyé en cour correctionnelle avec huit coaccusés, ce gardien de 44 ans comparaît, depuis hier, à Renens. Ce qui ressort de son interrogatoire au premier jour du procès fait froid dans le dos.

Le rapport de l'ancien juge fédéral Claude Rouiller, rendu en juillet 2010, a déjà établi, notamment, que les incendies sont très fréquents à Bochuz. "C'est un acte de désespoir des détenus, quand il ne leur reste rien", a rappelé la présidente du tribunal, Erica Riva Annaheim, citant ledit rapport. Pourtant, il ne ressort pas de l'audience d'hier que le feu soit un...

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