L'auteur du texte, Carlo Sommaruga (PS/GE), et une minorité de gauche ont estimé en vain que seule la pression politique pourra pousser l'Eglise à révéler les délits sexuels commis en son sein. Mais pour la majorité, il est problématique de limiter une telle règle à une seule profession et à une seule catégorie d'infraction.
En s'en prenant seulement au secret de la confession et non à des faits connus d'une autre manière, l'initiative n'atteindrait pas le but visé. Elle va en outre à l'encontre de la séparation entre l'Eglise et l'Etat, a encore argumenté la majorité qui admet, sur le fond, que les délits sexuels commis sur des enfants au sein de l'Eglise doivent être dénoncés.