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Le "New York Times" et "Twitter" paralysés par une cyber-attaque

Des pirates syriens sont vraisemblablement à l'origine de la cyber-attaque qui a paralysé mardi durant plusieurs heures les sites du "New York Times" et de Twitter.

28 août 2013, 07:31
Le site du New York Times était en panne depuis plusieurs heures mardi soir, probablement à la suite d'une attaque informatique attribuée par des experts à des pirates syriens.

Le site du New York Times était en panne depuis plusieurs heures mardi soir, probablement à la suite d'une attaque informatique attribuée par des experts à des pirates syriens. Twitter a lui aussi enregistré des problèmes techniques.

"L'estimation préliminaire est que le problème est probablement lié à une attaque externe malveillante", a écrit Eileen Murphy, une porte-parole du New York Times, sur Twitter vers 20h30 GMT. "Nous travaillons pour résoudre" la panne, a-t-elle ajouté.

Le compte Twitter officiel du quotidien new-yorkais indiquait pour sa part que "le site internet du New York Times subissait des difficultés techniques. Nous travaillons pour le remettre pleinement en service".

Armée électronique syrienne

Selon un chercheur spécialisé dans la sécurité informatique, Matt Johansen de WhiteHat Security, l'"Armée électronique syrienne" (SAE), qui a déjà attaqué les systèmes informatiques de plusieurs médias, était à l'origine de cette panne.

M. Johansen a écrit dans un tweet que les aspects techniques du site pendant la panne "font penser à l'Armée électronique syrienne", qui soutient le dirigeant Bachar al-Assad. Un compte de ce groupe faisait également mardi allusion à une attaque contre le site de Twitter même si ce dernier fonctionnait en apparence.

"@Twitter, es-tu prêt?" interrogeait le compte de l'organisation, qui écrivait plus tôt dans un autre tweet "Salut @Twitter, regarde ton domaine, il est devenu propriété de #SEA".

Dans un message sur l'un de ses blogs, Twitter explique que son "système de noms de domaines a fait l'objet d'un problème" qui a notamment touché twimg.com, un service d'images du site de microblogs.

Précédents

Sans qu'il soit certain que ces problèmes informatiques viennent de pirates syriens, ils interviennent au moment où Washington et ses alliés occidentaux se sont dits convaincus que le régime syrien avait perpétré l'attaque chimique du 21 août dans la banlieue de Damas et où l'hypothèse d'une intervention militaire en Syrie se précisait.

L'"Armée électronique syrienne" s'est déjà illustrée ces derniers mois en piratant notamment le compte Twitter de l'agence de presse américaine Associated Press, avec un faux tweet indiquant que le président Barack Obama avait été blessé dans deux explosions à la Maison Blanche.

Le compte Twitter du service photo de l'AFP, de même que les réseaux sociaux de la BBC, d'Al Jazeera, du Financial Times ou du Guardian en ont aussi fait les frais. Sur son site internet, la SEA affirme qu'elle défend "le peuple arabe syrien" contre "les campagnes menées par les médias arabes et occidentaux".

 
 

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