Le premier ministre turc avait fait monter le suspense, promettant que son "paquet démocratique" serait une "surprise". Recep Tayyip Erdogan l'a ouvert publiquement hier, révélant un contenu qui a été concocté en secret. Les principales mesures s'adressent aux quinze millions de Kurdes de Turquie. L'utilisation de la langue kurde sera désormais autorisée dans les discours politiques et son enseignement permis dans les établissements privés.
Ces avancées sont loin de satisfaire la minorité kurde, qui réclame le droit à l'éducation dans la langue maternelle dans les écoles publiques. Plus génér...