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Le tireur de Menznau portait deux armes et n'aurait pas été abattu

Le forcené de Menznau qui a abattu quatre de ses collègues en février se serait donné la mort ou aurait été victime d'un accident. Une première version annonçait qu'il avait été tué par un autre salarié.

21 mars 2013, 15:15
L'homme, arrêté vendredi par la police dans le cadre de la fusillade de Menznau (LU), est le frère du tireur.

L'homme qui a tué quatre collègues de travail fin février à Menznau (LU) transportait une deuxième arme avec lui. Il a tiré 18 coups de feu avec un pistolet et portait un revolver et des munitions pour les deux armes. Sa mort est due soit à un suicide, soit à un accident, affirment les enquêteurs.

Le tireur âgé de 42 ans n'a sans doute pas été abattu par un tiers, a indiqué jeudi le Ministère public lucernois aux médias. L'autorité d'enquête privilégie la thèse du suicide ou de l'accident pour expliquer sa mort. Il part en outre du principe que l'homme avait acquis l'arme du crime de manière illégale.
 
Le 27 février dernier, le quadragénaire se rend à son lieu de travail, l'entreprise de bois aggloméré Kronospan, à Menznau (LU). Arrivé sur place à 8h41, il pénètre dans le bâtiment de la cantine avant d'ouvrir le feu, tuant trois personnes, blessant grièvement cinq autres collègues, dont un meurt à l'hôpital un jour plus tard. La fusillade fait en outre un blessé léger.
 
Troubles psychiques
 
A son arrivée, la police découvre les corps sans vie de trois employés et du tireur. Les témoignages des personnes présentes lors du drame et les indices relevés par l'institut médico-légal permettent de conclure que le tireur n'a pas été abattu par un collègue.
 
Il est mort d'une balle dans la tête. Deux hypothèses sont privilégiées: soit ce coup est parti par accident ou le tireur a retourné l'arme contre lui, indique le Ministère public.
 
Différents indices permettent en outre de supposer que cet homme souffrait de troubles psychiques. Une expertise a été demandée à la clinique psychiatrique de Lucerne. Les raisons exactes du crime ne sont pas encore connues. Le tireur n'avait pas été licencié ou mis en congé par son employeur avant les faits. 
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