Le ton a changé en matière de circulation routière. Entre la nécessité d’assurer la sécurité et la volonté de desserrer le carcan qui entrave les conducteurs, le Conseil national a fait son choix. C’est le principe de la responsabilité individuelle qui l’a emporté.
Refusant d’écouter les mises en garde du Bureau de prévention des accidents, le plénum a décidé hier d’une part d’autoriser la vente et la remise d’alcool sur les aires d’autoroutes, d’autre part de relever de 70 à 75 ans l’âge du premier examen médical obligatoire. Seule la gauche est montée au front pour contrer ces allégements qui...