A un mois de l’échéance du délai référendaire, le 7 juillet, le comité contre la loi sur la surveillance de la correspondance par poste et télécommunication a récolté à peine la moitié des 50 000 signatures requises. «C’est peine perdue», estiment les Jeunes socialistes (JS) qui combattent le projet aux côtés des sections jeunes de l’UDC, du PLR et des Vert’libéraux, ainsi que du parti pirate et d’organisations actives dans les technologies de l’information. Ils en ont tiré les conséquences en abandonnant la récolte de signatures. «Nous n’allons pas envoyer nos militants à la rue pour rien», explique le président des JS Fabian Molina. Leurs partenaires bourgeois sont furieux. Ils promettent, eux, de ne pas abandonner la partie.
La décision des JS est d’autant plus surprenante qu’ils viennent de faire le forcing pour que l’assemblée des délégués du PS soutienne le référendum. Ils ont obtenu satisfaction le 16...