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Les poèmes d’une vie cosmopolite

Dans «36 poèmes en sus», Béatrice Bliznakov-Perrot refaçonne le quotidien dans un lyrisme lumineux.

03 déc. 2015, 23:52
/ Màj. le 04 déc. 2015 à 00:01
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Le recueil de Béatrice Bliznakov-Perrot ressaisit dans une écriture tantôt tendre, tantôt exaltée, quelques moments d’une vie placée sous le signe de la musique. Bien qu’un peu fourre-tout au niveau de la forme, ces «36 poèmes en sus» – en écho à l’année de naissance de leur auteure – revisitent les années de l’enfance, dressent entre le présent fragile et la foule des fantômes passés des ponts de lumière, des visages aimés, des éclats de pensée.

«1936, premiers congés payés en France/de cette année-là un documentaire/montrait dans une gare un train/prêt à partir pour la mer/des grappes d’ouvriers parisiens/penchés fous de joie aux fenêtres/agitaient leurs mains et jetaient des baisers.» Prélude empreint de douceur et de félicité, qui immortalise le contexte de naissance de cette Genevoise au parcours marqué par le cosmopolitisme européen: études de piano au Conservatoire de Genève; apprentissage du russe à Paris; expérience de traductrice à Moscou...

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