Les efforts pour inhiber l’attrait du djihad ne semblent pas porter leurs fruits. Début 2015, les gouvernements ont mis en évidence le danger que les réseaux sociaux faisaient planer au-dessus d’une frange de la jeunesse déboussolée: le recrutement de combattants y tourne à plein régime. Le 13 novembre, c’est la pire crainte des spécialistes de sécurité qui s’est matérialisée, lorsque des jeunes, qui s’avèrent être essentiellement français et belges, ont déchaîné leur violence sur Paris.
Dans les filets du djihad
Dans «Comment Facebook m’a mis sur la voie du Djihad», Gurvan Kristanadjaja, du site «Rue 89», montre une fois encore qu’un profil sur Facebook, un choix d’ami un peu orienté et la recherche de réponses à des questions existentielles vaguement dirigées vers la spiritualité, peut conduire, en quelques jours, à rentrer en contact avec des militants djihadistes. Le compte rendu détaillé de son approche est glaçant.
Et les...