A moins d’inscrire à son bilan une reddition complète des djihadistes dans les cinq prochaines semaines, Barack Obama s’apprête à faire le plus généreux des cadeaux à son successeur: une victoire militaire à Mossoul, signant aux yeux des stratèges américains la fin du califat en Irak, sinon celle de l’organisation État islamique elle-même.
Brett McGurk, l’envoyé spécial du président auprès de la coalition (68 pays ligués contre Daech), ne s’engage pas sur un calendrier pour la reprise de la deuxième ville irakienne. «Cela peut arriver très vite comme dans deux mois», a-t-il déclaré mardi lors d’un briefing à la Maison-Blanche. Mais «nous enregistrons des avancées solides et conformes à nos plans sur tous les axes face aux terroristes», assure-t-il. Donald Trump est déjà prêt à s’en attribuer le mérite: «J’ai le sentiment qu’ils ne pourront pas se déclarer vainqueurs, mais je sais que nous le ferons», a-t-il...