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Malgré Minder, le grand écart des salaires

Le syndicat Travail.Suisse ne nourrit plus guère d’espoir de voir les bonus ou les indemnités de départ et d’arrivée, limitées par la révision du droit de la société anonyme.

20 juin 2016, 23:39
/ Màj. le 21 juin 2016 à 00:01
Tidjane Thiam, CEO of Swiss bank Credit Suisse, is pictured during a press conference in Zurich, Switzerland, Thursday, 23 July 2015. Swiss bank Credit Suisse said that net income was 1.05 billion Swiss francs ($1.09 billion) in the quarter, compared with a loss of 700 million francs in the same period last year. (KEYSTONE/Ennio Leanza)  SWITZERLAND CREDIT SUISSE QUARTER RESULTS

Berne

Sandrine Hochstrasser

Les salaires des managers ne laissent pas les Suisses indifférents. Pour preuve, l’élan de sympathie en faveur de l’initiative Pro service public (écartée le 5 juin) qui proposait de plafonner les rémunérations des chefs des entreprises publiques ou semi-publiques. «Ce n’est pas un hasard si les auteurs de l’initiative se sont focalisés sur cette question», remarque Adrian Wüthrich, président de Travail.Suisse.

La faîtière syndicale présentait hier son étude annuelle sur les salaires des managers. Elle n’est pas revenue sur ceux des entreprises publiques, qui, de son aveu, demeurent relativement modestes par rapport aux 27 firmes helvétiques qu’elle monitore depuis douze ans. C’est au sein de ce panel allant de la pharma, à la finance en passant par le commerce de détail, qu’elle dénonce une «nouvelle flambée des bonus» en 2015.

L’écart salarial se creuse

Dans 22 des 27 entreprises qu’elle a examinées, l’indemnité du CEO a...

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