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Marché du travail: pour l'Union syndicale suisse, des hausses de salaire sont nécessaires

Au vu de l'amélioration de la situation économique et du renforcement du renchérissement, des hausses de salaire sont nécessaires selon l'Union syndicale suisse. Les employeurs doivent revoir leur copie.

27 nov. 2017, 09:41
Des hausses sensibles de 1,5 à 2% des salaires sont nécessaires selon l'Union syndicale suisse. (illustration)

Pour l'Union syndicale suisse (USS), les employeurs doivent tenir compte de l'amélioration de la situation économique et du fait que le renchérissement s'est renforcé. Des hausses sensibles de 1,5 à 2% des salaires sont nécessaires.

"Les perspectives de l'économie suisse se sont rapidement et nettement éclaircies ces derniers temps", a indiqué lundi l'USS lors d'une conférence de presse à Berne. Les négociations salariales déjà terminées tiennent "trop peu compte du nouveau contexte".

En octobre, le renchérissement était de 0,7%. L'inflation augmente pour la première fois depuis cinq ans. S'ajoute la forte hausse des primes maladie. Selon l'USS, le renchérissement se maintiendra en 2018, en raison de la hausse du prix du pétrole et de la dépréciation du franc.

"En l'absence de hausse sensible, les salaires réels vont baisser. C'est inacceptable", a déclaré Paul Rechsteiner, président de l'USS.

Davantage de CCT

Selon la faîtière, l'analyse des accords obtenus fait apparaître qu'à l'exception du secteur principal de la construction, des hausses de salaires "consistantes" ont souvent été obtenues dans des branches dotées d'une convention collective de travail (CCT).

L'USS demande donc aux employeurs de revoir leur copie. Elle exige aussi davantage de CCT contenant des dispositions sur les salaires, comme par exemple, pour le commerce de détail, le journalisme ou l'accueil des enfants. Ces conventions entraînent une répartition des salaires plus équilibrée entre bas et hauts revenus et empêchent la sous-enchère salariale.

A titre d'exemple, Paul Rechsteiner ajoute que "l'on ne saurait admettre que, comme maintenant à Arbon (TG), une entreprise telle que Zalando verse un salaire de 17 francs de l'heure".

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