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Nucléaire: la surveillance du site de Mühleberg se poursuit

Les travaux préparatoires en vue de la désaffectation de la centrale nucléaire de Mühleberg ont commencé il y a six ans. La surveillance doit se poursuivre jusqu’à ce que le site ne présente plus de danger aux yeux de la loi. Le démantèlement doit prendre fin en 2034.

20 déc. 2019, 18:39
Après la mise à l'arrêt de la centrale, la dangerosité diminue.

L’inspection fédérale de la sécurité nucléaire (ISFN) a commencé ses travaux préparatoires il y a six ans en vue de la désaffectation de la centrale nucléaire de Mühleberg. Son rôle de surveillance doit se poursuivre jusqu’à ce que le site ne présente plus de danger aux yeux de la loi. Le démantèlement doit prendre fin en 2034.

Le contrôle de l’ISFN va en particulier porter sur la libération du site et le stockage des déchets nucléaires. Il consistera à surveiller toutes les étapes, depuis le démantèlement de l’installation jusqu’au stockage intermédiaire des déchets emballés.

Le risque diminue par étapes

Après la mise à l’arrêt de la centrale, la dangerosité diminue avec la désintégration de l’iode 131, qui constitue l’un des principaux produits de fission. La dégradation du combustible nucléaire se poursuit ensuite sur une période de quatre ans.

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«Une fois ces éléments évacués, le potentiel de danger ne réside plus que dans les parties de l’installation activées et contaminées», précise Torsten Krietsch, chef de la section "désaffectation" de Mühleberg.

«99% de la radioactivité est solidement ancrée dans les structures de matériaux métalliques de la cuve de pression du réacteur et dans les structures en béton tout autour», indique le spécialiste.

Fin du danger aux yeux de la loi

Dans un premier temps, la surveillance consistera en priorité à contrôler la réactivité et le refroidissement des assemblages combustibles. Cette priorité est maintenue aussi longtemps que ces éléments se trouvent dans l’installation. Une fois que les parties activées et contaminées auront été retirées de l’installation, la surveillance sera davantage axée sur le contrôle radiologique.

Enfin, des mesures seront effectuées pour vérifier que les bâtiments et le site ont été «"libérés" et que ces derniers ne représentent plus aux yeux de la loi une source de danger radiologique», explique Torsten Krietsch. C’est seulement une fois cette étape accomplie «que le travail de l’IFSN auprès de la centrale nucléaire de Mühleberg prend fin», conclut que le chef de la section "désaffectation".

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