Cette réunion, que certains estiment n'être qu'un simple cocktail de millionnaires parlant dans le vide, sera l'occasion de se pencher une nouvelle fois sur des problèmes certes bien identifiés, mais pas encore résolus: la crise de la dette, le chômage rampant, la bombe à retardement environnementale et l'irresponsabilité du secteur financier.
L'absence de progrès constatée durant l'année écoulée chagrine jusqu'au fondateur et président du WEF, Klaus Schwab. Lors de la conférence de presse de lancement, le 15 janvier à Genève, il a ainsi déploré la tendance qu'ont de nombreux pays à privilégier la défense de leurs propres intérêts, et cela au détriment de la recherche de solutions globales.
"Le fait est que nous sommes en quelque sorte bloqués, incapables de faire des progrès, a-t-il dit. Mon souhait est que nous puissions aborder nos affaires avec davantage d'optimisme. J'espère que les participants au forum repartiront en ressentant une plus grande responsabilité...