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Pas de censure provisionnelle pour la campagne «Love Life»

La campagne "LOVE LIFE" qui montre des couples en plein ébat, ne sera pas censurée provisoirement. C'est la décision Tribunal administratif fédéral avant qu'il ne se prononce plus en avant sur le litige.

09 oct. 2014, 12:43
Die neue  "LOVE LIFE"-Kampagne wird waehrend eine Pressekonferenz vorgestellt, am Montag, 12. Mai 2014, in Bern. (KEYSTONE/Marcel Bieri)

Avant de trancher, le Tribunal administratif fédéral (TAF) refuse de censurer provisoirement la campagne "LOVE LIFE". Il doute qu'elle constitue un danger pour la jeunesse.

Représentés par leurs parents, trente-cinq enfants âgés de 14 à dix-sept ans avaient demandé à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) de stopper la campagne. Après un refus, ils avaient soumis le litige au TAF.

Dans un premier temps, avant de se prononcer plus avant sur ce litige, le TAF refuse d'interdire à titre provisionnel cette campagne controversée. Il doute que ces images sexualisées puissent mettre en danger les enfants et les adolescents.

Selon l'instance fédérale, le but des images peut être expliqué par les parents "de manière compréhensible". Libre à chacun de les trouver choquantes ou déplacées.

Soutenus par la fondation Futur CH, les plaignants se disent dérangés par les contenus "hautement sexualisés" des affiches. Selon eux, ces dernières violent massivement des intérêts dignes de protection des enfants et des jeunes.

Aval du Conseil fédéral

La campagne de l'OFSP a l'aval du Conseil fédéral, qui la considère comme un succès. Elle n'a rien à voir avec de la pornographie, a notamment précisé le gouvernement dans ses réponses à diverses interventions parlementaires issues des rangs du PDC et du PEV.

L'OFSP avait lancé la campagne en mai, en invitant des couples à participer à un "casting". Quelque 300 personnes ont postulé et cinq couples, entre 20 et 52 ans, ont été choisis pour poser dans des situations explicites devant l'objectif de la photographe Diana Scheunemann.

La campagne, intitulée "LOVE LIFE - ne regrette rien", vise à promouvoir la sécurité en propageant un mode de vie axé sur le plaisir et la responsabilité. Elle avait déjà suscité des critiques au moment de son lancement.

Incompréhension des recourants

Pour la fondation Futur CH, la décision du TAF "n'est pas compréhensible", a-t-elle réagi dans un communiqué. Elle ne saisit pas en quoi le site Internet, "qui sert manifestement davantage la promotion d'un style de vie sans retenue que la prévention du HIV, devrait être considéré comme étant d'intérêt public".

La fondation attend maintenant la décision définitive du TAF sur le fond. Elle a aussi déposé une plainte auprès de l'autorité de surveillance du Département fédéral de l'intérieur.

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