Christiane Imsand
Le délai prenait fin hier à minuit. Le comité référendaire contre la révision totale de la loi sur la surveillance de la correspondance par poste et télécommunications (LSCPT) a dû se rendre à l’évidence: Il ne disposera vraisemblablement pas des 50 000 paraphes permettant d’exiger un vote populaire. Hier après-midi, 45 200 signatures validées par les communes ont été déposées à la Chancellerie fédérale. Bien que la Chancellerie se soit montrée prête à laisser ses bureaux ouverts jusqu’à minuit pour réceptionner les dernières listes de signatures, il n’y a plus guère de place pour le doute.
Des militants un peu déprimés se sont retrouvés sur la terrasse du Palais fédéral pour partager cette attente. «Il ne devrait pas arriver plus de 2000 paraphes supplémentaires d’ici à la fin de la journée», estimait pourtant le conseiller national Franz Grüter (UDC/LU) qui combat le projet aux côtés des...