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Permis de conduire: les cantons veulent supprimer l'obligation de suivre les cours de premier secours

On y a plus ou moins tous eu droit: avant de pouvoir passer son permis de conduire, on a tous dû passer par la case cours de premier secours. Une obligation vieille de 40 ans que les Offices cantonaux de circulation ne jugent plus très utile et qu pourrait donc disparaître.

05 sept. 2017, 07:43
/ Màj. le 05 sept. 2017 à 08:03
Les cours de premiers secours (ou de sauveteur ou de samaritains, selon les régions) sont obligatoires depuis une quarantaine d'années.

Position latérale de sécurité, massage cardiaque, bouche-à-bouche... si vous avez un permis de conduire, vous êtes tous plus ou moins familier de ces techniques. C'est un passage obligé pour l'obtention du précieux sésame depuis une quarantaine d'années.

Si on ajoute à ce "plus ou moins" une baisse drastique de la mortalité sur les routes - on est passé de plus de 1000 morts en 1982 à 208 accidents mortels en 2016 - et une quasi généralisation des téléphones portables qui permettent de prévenir très rapidement les secouristes professionnels, l'intérêt de cette formation est remis en question.

 

 

Et, selon la Télévision suisse alémanique, ce sont les Services cantonaux des automobiles qui se chargent de cette remise en question. Selon leur porte-parole, Sven Britschgi, "le risque est aujourd'hui nettement plus élevé d'avoir un accident ou un problème médical au travail, en faisant du sport ou dans sa vie privée que sur la route."

Les offices de la circulation estiment dès lors que la formation des futurs conducteurs doit se focaliser sur l'essentiel: la conduite. Leur solution? Laisser tomber la formation pratique aux premiers secours et intégrer des questions à l'examen théorique.

Le bpa n'est pas d'accord

Pour le Bureau de prévention des accidents (bpa), abandonner ces cours pratiques serait une mauvaise chose. "C'est le fait de faire concrètement les gestes qui permettent de s'en rappeler", insiste son porte-parole Marc Bächler. 

Le fait que les chiffres de la mortalité sur les routes soit en constante baisse depuis 40 ans n'est pas un argument suffisant selon lui. "Il y a toujours trop de morts sur nos routes. Et c'est bien que les conducteurs sachent comment se comporter en cas d'accident."

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