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Pesticides: «La satisfaction de produire de manière propre et d’être autonome n’a pas de prix»

Fini les produits chimiques, l’agriculteur jurassien Joan Studer travaille en autonomie avec la nature. Ce qui ne l’empêche pas de s’opposer à un des deux textes soumis au peuple le 13 juin prochain.

28 avr. 2021, 00:01
/ Màj. le 28 avr. 2021 à 06:42
Joan Studer, producteur bio de céréales et de viande, avec une de ses vaches de race Salers.

«Le blé commence à changer de couleur, c’est bon signe.» Joan Studer est soulagé de voir ses céréales reprendre vie après avoir été maltraitées par le gel début avril. L’agriculteur veille davantage sur ses cultures depuis qu’il est passé à un mode de production respectueux de l’environnement à Mont-Lucelle (JU). Pour autant, il ne soutient pas l’une des deux initiatives écologiques soumise à votation le 13 juin.

Le bio, c’est essayer de travailler avec plutôt que contre la nature.
Joan Studer, agriculteur jurassien

C’est la nature qui règne sur le domaine de 80 ha et plus loin encore, jusqu’à la frontière française. Elle domine tellement que c’est elle qui dicte le tempo à Joan Studer et à son employé assignés aux travaux manuels, puisque les interventions mécaniques sont limitées au maximum dans les champs. «Mais c’est le soleil, l’eau et la biodiversité qui font le gros du travail»,...

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