Pour Andreas Rickenbacher, co-président de l'association et conseiller d'Etat bernois, «la Suisse a besoin d'une région de la capitale forte et fonctionnelle». Parmi les succès engrangés par Région capitale suisse, les responsables ont notamment cité l'intérêt des médias, la création d'un groupe parlementaire au sein du Parlement fédéral ou encore celle de comités de soutien.
Un groupe de travail a aussi été constitué dans le but d'identifier les lacunes dans le réseau ferroviaire de la région. Un programme d'échanges d'apprentis entre les administrations cantonales et communales francophones et germanophones a également été lancé.
Le conseiller d'Etat neuchâtelois Claude Nicati, membre du bureau du comité, a estimé que «la Région capitale suisse, bilingue, assume une fonction importante de passerelle entre la Suisse occidentale et la Suisse alémanique».
Changement d'image
Une étude de l'Université de Berne et de la Haute école spécialisée de Suisse occidentale/Valais présentée vendredi confirme le potentiel de Région capitale suisse. Elle évoque notamment la constitution d'un réseau fonctionnel avec d'autres espaces métropolitains dans la mesure où des acteurs importants de la capitale, médias ou associations sont répartis sur l'ensemble de la Suisse.
En outre, la capitale Berne se débarrasse de son image de «ville de fonctionnaires ennuyeuse» pour la remplacer par celle de «région innovatrice et créative». L'organisme contribue encore à développer des structures de gouvernance et partant, une réflexion et une action efficaces sur le plan régional.
Les cantons de Berne, Neuchâtel, Fribourg, Soleure et Valais ainsi qu'un grand nombre de leurs villes, communes et organisations régionales ont fondé l'association Région capitale suisse en décembre 2010.