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Quand le géant Nestlé espionnait les altermondialistes

Le procès civil du "Nestlégate" s'ouvre demain à Lausanne.

23 janv. 2012, 00:01
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Le procès civil de l'affaire du "Nestlégate" s'ouvre demain à Lausanne. Neuf plaignants, membres de l'organisation altermondialiste Attac, réclament à la multinationale veveysane et à l'entreprise Securitas une indemnité de 27 000 francs et la publication du jugement dans la presse.

Ecrivain et membre fondatrice d'Attac, Susan George est l'une des parties au procès. Pour cette intellectuelle franco-américaine, il faut que justice soit faite. "La Suisse, un pays garant des libertés individuelles et chantre de la démocratie, ne doit pas permettre à Nestlé d'utiliser des méthodes moralement et légalement répréhensibles." "Dans cette affaire, nos libertés d'opinion et d'expression ont été bafouées. Si Nestlé peut agir comme bon lui semble en Suisse, nous ne sommes plus en démocratie" , poursuit-elle.

Pas une exception

Les faits remontent à l'automne 2003. Sous le pseudonyme de "Sara Meylan", une employée de Securitas rejoint la section d'Attac Vaud, alors en pleine préparation du livre "Attac...

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