Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Quelle armée, pour quelle sécurité?

Face-à-face entre Denis Froidevaux, président de la Société suisse des officiers, et Tobias Schnebli, membre du comité d'initiative.

12 août 2013, 00:01
data_art_7279893.jpg

Aux yeux du Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA), le service militaire obligatoire est un modèle dépassé. L'initiative qui sera soumise au peuple le 22 septembre préconise sa suppression au profit d'une armée composée de volontaires. Cet objectif met en évidence deux visions de la politique de sécurité.

Tandis que Tobias Schnebli, membre du comité du GSsA, combat une armée jugée surdimensionnée, Denis Froidevaux, président de la Société suisse des officiers, dénonce une initiative "vicieuse" qui cache son véritable objectif: la suppression de l'armée.

Tobias Schnebli, pourquoi voulez-vous supprimer la conscription?

Tobias Schnebli (T.S.) : C'est un modèle de recrutement et de contrainte qui ne correspond plus à aucune menace crédible à moyen terme. Le résultat est une armée beaucoup trop onéreuse en ressources financières et humaines. Même avec la réduction des effectifs à 100 000 hommes décidée par le parlement, la Suisse disposera encore du même nombre de...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias