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Relativiser le mythe helvétique du citoyen soldat

Moins d'un Suisse sur deux accomplit l'entier de ses obligations militaires. Le GSsA en tire argument pour le volontariat.

26 août 2013, 00:01
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Une armée de volontaires? Nous y sommes déjà largement, même si le peuple refuse, comme c'est probable, l'initiative du Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA) en faveur de l'abolition du service obligatoire, soumise à votation fédérale le 22 septembre. Car comme le Conseil fédéral l'admet lui-même, seuls "environ 45% d'une volée de recrues accomplit entièrement les obligations militaires" aujourd'hui. De quoi relativiser le mythe helvétique du citoyen soldat.

Toujours plus d'inaptes

Un important premier tri s'effectue lors du recrutement. Sur les dix dernières années, un tiers des appelés (35,3%) y a été déclaré inapte. En 2012, ce taux est même monté à 38,1%, soit le deuxième score de l'histoire militaire suisse, derrière le record de 2005 (39%).

Sur 40 000 jeunes hommes s'étant présentés au recrutement l'an passé, 24 800 seulement ont été déclarés bons pour le service. Les autres ont échappé au gris-vert pour de plus ou moins...

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