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Santé: 55% des Suisses sont en surpoids, près d’une personne sur dix est obèse

L’OCDE a lancé un signal d’alarme: le nombre de personnes en surpoids et obèses augmente et l’espérance de vie pourrait diminuer d’ici 2050. La Suisse n’est pas épargnée par le phénomène. Pour y remédier, l’organisation entend notamment renforcer la prévention.

11 oct. 2019, 07:44
Le nombre d'obèses en Suisse est en-dessous de la moyenne des pays consultés dans l'étude, mais reste tout de même important. (Illustration)

Près de 60% de la population des pays dits développés est en surpoids et 15% sont obèses, selon une enquête de l’OCDE réalisée dans 52 pays qui font partie de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), de l’Union européenne ou du G20. Concrètement, ça fait 50 millions d’obèses en plus entre 2010 et 2016.

 

 

Conséquence, l’espérance de vie des pays dits développés diminue. Selon le rapport, l’obésité et le surpoids la réduiront même de 2,7 ans d’ici 2050, causant la mort de près de 92 millions de personnes, explique le Huffington Post.

Et en Suisse?

Selon cette même étude, les chiffres sont légèrement inférieurs en Suisse. 55% des habitants sont considérés en surpoids et 9,5% sont obèses. Les hommes ont tendance à prendre plus d’embonpoint que les femmes.

L’espérance de vie des Suisses pourrait diminuer de 1,9 année d’ici 2050, soit un chiffre un peu moins élevé. Le surpoids pourrait entraîner près de 650’000 cas de maladies cardiovasculaires, par exemple l’hypertension, et près de 400’000 cas de diabètes.

La surcharge pondérale coûte aussi cher. Elle représente 7,7% des dépenses de santé de notre pays et réduit la production sur le marché du travail de 107’898 travailleurs à temps plein. Pour couvrir les dépenses en santé liées au surpoids, chaque Suisse paye 317 francs d’impôts par an.

Améliorer la prévention

Face à cette problématique, la Secrétaire d’Etat de l’OCDE, Angel Gurría, appelle les pays membres à agir en améliorant la prévention. Selon elle, il faut restreindre la publicité pour les aliments malsains et améliorer la distinction entre les aliments sains et malsains dans les magasins, par exemple avec un système d’étiquetage nutritionnelle. Cette dernière idée existe en France et va être discutée en Suisse, rapporte la SRF.

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