Sept Suisses sur dix seraient prêts à fournir aux assureurs des données relatives à leur santé contre de l’argent. Si cinq francs par mois suffisent à certains, il faut monter à 50 francs pour réunir une majorité.
Dans le détail, 5% des sondés accepteraient de livrer leurs données de santé pour seulement cinq francs, 12% pour dix francs et 19% pour vingt francs. Finalement, 34% exigeraient au moins cinquante francs mensuels, indique jeudi dans un communiqué le comparateur en ligne Comparis.
Un fossé de générations se dessine dans les résultats: les 50-65 ans sont 46% à refuser une transmission de leurs données contre 25% chez les 30-49 ans. Ce taux chute encore chez les moins de 30 ans pour s’établir à 17%.
Dans les faits, 9% des sondés indiquent qu’ils fournissent déjà les données collectées via leurs appareils mobiles à leur assurance. Celles-ci concernent notamment leur activité physique, l’alimentation, le sport et le sommeil.
L’enquête, mandatée par Comparis, a été réalisée en février par l’institut Marketagent. Ce dernier a interrogé 1000 personnes en Suisse romande et alémanique.