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Selon Ueli Maurer, l'immigration profite au sport de haut niveau en Suisse

Le Conseiller fédéral UDC Ueli Maurer estime que l'immigration a du bon. Notamment en matière de sport d'élite. Selon lui, le sport doit être davantage mis en avant comme instrument d'intégration.

24 déc. 2014, 07:55
A l'instar des Bherami, Inler et autres Shaqiri, le sport suisse de haut niveau profite largement de l'immigration. En retour, il joue un rôle important d'intégration.

Le sport n'est pas qu'un moyen d'intégration en Suisse. Il tire également profit de l'immigration, souligne le conseiller fédéral Ueli Maurer, dans une interview au quotidien alémanique "Blick" parue mercredi.

"L'immigration profite au sport, c'est sûr", affirme Ueli Maurer. "C'est le cas pour le football, mais pas du tout pour le hockey sur glace ou les sports de neige", nuance-t-il toutefois. "La Suisse n'a pas d'immigrants venant de pays nordiques."

On doit accepter que les athlètes helvétiques restent d'une manière ou d'une autre attachés à leurs racines étrangères, au lieu de naissance des parents, poursuit le ministre du sport. "C'est même une force de la Suisse, et pas seulement du sport, que de pouvoir unir ces cultures", assure-t-il.

L'année à venir est "une année importante" pour le sport, "puisque nous essaierons d'aiguiller ce domaine jusqu'en 2025". Et il y a des défis: par exemple, les juniors en Suisse ne sont pas assez bien équipés pour les entraînements, illustre M. Maurer, qui annonce des discussions du Conseil fédéral autour d'un nouveau programme de promotion du sport.

Ce dernier doit se fonder sur trois piliers: le sport de masse, le sport de compétition et les infrastructures sportives. Le ministre UDC ne dit rien des coûts, rappelant que c'est au Parlement de se prononcer à ce sujet. "Il s'agit aussi de renforcer le sport comme instrument d'intégration", ajoute Ueli Maurer.

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