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Stratégie énergétique 2050: les opposants affirment qu'elle coûtera 3200 francs en plus, par an, à chaque ménage suisse

Les opposants à la stratégie énergétique 2050 du Conseil fédéral assurent que ce paquet de mesures coûtera, chaque année, 3200 francs en plus à chaque ménage suisse.

06 avr. 2017, 13:36
La campagne est menée par quelques élus PLR, ici le Genevois Benoit Genecand, et l'UDC représentée par Toni Brunner.

Les ménages devront débourser 3200 francs de plus par an pour une douche froide. Le comité interpartis opposé à la Stratégie énergétique 2050 a lancé jeudi à Berne sa campagne en brandissant un épouvantail des coûts controversé. Le peuple tranchera le 21 mai.

Mise sur les rails après la catastrophe de Fukushima, la stratégie énergétique 2050 doit assurer la sortie de la Suisse de l'atome. La première étape vise d'ici à 2035 une augmentation de la production d'énergie verte à 11'400 gigawatts et une réduction de consommation d'énergie de 43% par rapport à l'an 2000.

C'est là que le bât blesse pour l'UDC, seul parti gouvernemental à combattre le projet, avec une minorité du PLR. "Tout le monde devra payer plus et recevra moins", a fustigé le conseiller national saint-gallois Toni Brunner. Pour atteindre l'objectif, chaque personne devra débourser en moyenne 800 francs de plus par an. Le Conseil fédéral parle lui de 40 francs par ménage.

Pas inventé

"Notre chiffre n'est pas inventé", il découle du message du Conseil fédéral, ont relevé les détracteurs du projet en admettant toutefois qu'il englobe la deuxième étape de la Stratégie énergétique. Celle-ci n'est toutefois pas soumise au peuple, le National vient même de refuser d'entrer en matière sur le système incitatif de taxation proposé par le gouvernement.

Cette décision n'est qu'une manoeuvre malhonnête afin de réduire les chances de succès du référendum, a dénoncé Benjamin Fischer, président des Jeunes UDC. "Dire à la fois que la stratégie est révolutionnaire et qu'elle ne coûtera rien est de l'enfumage", a commenté le conseiller national Benoît Genecand (PLR/GE). Selon lui, impossible d'atteindre les objectifs fixés sans nouvelles ponctions financières.

Il vaut donc mieux mettre son veto d'emblée à une stratégie déficiente qui portera atteinte à la liberté individuelle du citoyen. La loi oblige le Conseil fédéral à prendre des mesures si les objectifs visés ne sont pas atteints, l'Etat se donne ainsi une compétence de rationnement inadmissible.

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