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Succession de Dider Burkhalter: Isabelle Moret a repris pied

La Vaudoise n'avait pas convaincu au début de sa campagne. Trop sur la défensive, elle a su revenir dans la course.

01 sept. 2017, 19:27
Seule femme dans la course, la Vaudoise a connu un début de campagne difficile. Elle a toutefois su convaincre le PLR.

Un brin hésitante dans les premiers temps de sa campagne pour la succession de Didier Burkhalter, Isabelle Moret a gagné en assurance et su convaincre. La Vaudoise de 46 ans est une politicienne aguerrie: onze ans au Conseil national, huit à la vice-présidence du PLR suisse.

D'aucuns avaient jugé ses débuts de campagne moyens, particulièrement lors du premier rendez-vous de la tournée électorale des candidats PLR à Zoug. "Légèrement tendue", "fébrile", Isabelle Moret avait fait moins bonne impression que l'outsider Genevois Pierre Maudet, estimaient nombre de commentateurs.

Mais l'avocate, qui n'exerce plus depuis 2013, a repris les choses en main. Et su convaincre son groupe de la faire figurer sur le ticket.

Souple et rigide

Souple sur certains dossiers, Isabelle Moret est aussi capable d'intransigeance, comme elle l'a montré sur la Prévoyance 2020. Lors des débats à Berne, la conseillère nationale s'est illustrée en défendant becs et ongles la ligne du PLR. Elle s'est farouchement opposée à l'augmentation des rentes AVS et à une réforme des retraites, à ses yeux injuste pour les femmes.

Après l'annonce de sa candidature, la Vaudoise a laissé à d'autres le combat en vue des votations du 24 septembre. Mais elle n'a pas manqué durant la campagne de rappeler que les propositions qu'elle avait soutenues au National étaient "plus favorables aux femmes, aux jeunes et aux travailleurs seniors".

Asile et justice

Fille de cheminot, elle se qualifie elle-même de "libérale progressiste" et se positionne à droite sur les questions sécuritaires, financières et économiques.

Celle qui siège à la commission de la sécurité sociale et de la santé mais aussi à la commission des institutions politiques a composé avec l'UDC pour l'accélération des procédures d'asile.

Sur le dossier européen, la libérale-radicale soutient les bilatérales, la libre circulation et un renforcement des mesures d'accompagnement. Pour l'heure, elle ne croit pas aux chances d'un accord institutionnel avec l'Union européenne, faute de soutien populaire.

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