Toutes les parties avaient fait appel du jugement du Tribunal de district de Winterthour. L'accusée clamait son innocence. La défense a plaidé l'acquittement, tandis que le procureur a requis sept ans de réclusion.
Au final, l'accusée a été reconnue coupable d'enlèvement, un enlèvement minutieusement planifié, selon la Cour suprême. D'où l'aggravation massive de sa peine.
Cadavre brûlé en Inde
L'homme est décédé en 2008 au Pendjab, à l'âge de 74 ans, neuf mois après que sa compagne l'y a amené et délaissé. La principale intéressée a toujours contesté les reproches et notamment nié avoir fait retirer son conjoint de son EMS pour des raisons financières. Au contraire, elle aurait ainsi souhaité lui offrir «quelque chose de beau» car il voulait à tout prix voir l'Inde.
Une fois revenue en Suisse, la femme n'a plus jamais pris contact avec son compagnon. Interrogée sur l'absence du septuagénaire, elle a menti à des proches et des voisins. Aux autorités communales et à l'établissement d'assurances sociales, elle a déclaré qu'il se trouvait dans l'Oberland bernois, voire à Dubaï.
L'ancien agriculteur, qui vivait jusque là dans la région de Winterthour, n'a pas survécu longtemps à son séjour dans un centre de soins indien. Les raisons de sa mort n'ont pas été élucidées. Son cadavre a été brûlé selon le rite hindou et ses cendres jetées dans un canal, comme la femme l'a demandé au personnel soignant, avant d'abandonner le patient.
Cadavre brûlé en Inde
L'homme est décédé en 2008 au Pendjab, à l'âge de 74 ans, neuf mois après que sa compagne l'y a amené et délaissé. La principale intéressée a toujours contesté les reproches et notamment nié avoir fait retirer son conjoint de son EMS pour des raisons financières. Au contraire, elle aurait ainsi souhaité lui offrir «quelque chose de beau» car il voulait à tout prix voir l'Inde.
Une fois revenue en Suisse, la femme n'a plus jamais pris contact avec son compagnon. Interrogée sur l'absence du septuagénaire, elle a menti à des proches et des voisins. Aux autorités communales et à l'établissement d'assurances sociales, elle a déclaré qu'il se trouvait dans l'Oberland bernois, voire à Dubaï.
L'ancien agriculteur, qui vivait jusque là dans la région de Winterthour, n'a pas survécu longtemps à son séjour dans un centre de soins indien. Les raisons de sa mort n'ont pas été élucidées. Son cadavre a été brûlé selon le rite hindou et ses cendres jetées dans un canal, comme la femme l'a demandé au personnel soignant, avant d'abandonner le patient.