Le sujet revient sur la table tous les dix ans, avec la régularité d’un métronome. Jusqu’ici, le peuple n’a rien voulu savoir. Il a refusé par trois fois les projets de naturalisation facilitée des jeunes étrangers qui lui étaient soumis.
La quatrième fois sera-t-elle la bonne? C’est l’espoir de la socialiste vaudoise Ada Marra, qui a relancé le débat en 2008. Elle a agi avec prudence en proposant de réserver la procédure à la troisième génération. Le Parlement a ajouté de son côté quelques cautèles. Au final, le peuple se prononcera le 12 février sur un compromis qui bénéficie du soutien de l’ensemble de la classe politique, à l’exception de l’UDC. La campagne a été lancée hier par un comité interpartis.
Le projet a subi bien des aléas depuis le dépôt de l’initiative parlementaire Marra, en 2008. Il a failli être enterré par le Conseil des Etats, dont la commission...