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Un système de pistagede crimes refusé
Les députés renoncent au système de pistage des crimes ViclasLe Grand Conseil neuchâtelois a décidé, à l’unanimité, de renoncer au système informatique canadien Viclas, qui permet de recouper et traiter des informations en lien avec des actes de violence et des délits sexuels d’ordre sériel. A l’exception de Vaud, qui n’a jamais adopté cet outil, les autres cantons romands s’orientent également vers une dénonciation.«Ce système n’est pas l’outil adéquat et n’a permis de résoudre aucun crime en Suisse romande», a relevé, hier, Alain Ribaux au nom du Conseil d’Etat. En guise de substitution, la plateforme intercantonale d’informations et de renseignements sur les délits sériels et itinérants (Picar) pourrait être adaptée. Cette solution doit toutefois encore être étudiée.
ARCHIVES LUCAS VUITEL