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Un voyage en Erythrée qui fâche

Alors que les dirigeants d’Asmara sont sous enquête internationale, des élus suisses répondent à l’invitation d’un consul honoraire à aller se rendre compte de la situation. Gros malaise.

02 févr. 2016, 23:45 / Màj. le 03 févr. 2016 à 00:01
A child works at cutting a piece of metal at a metal recycling shop in Asmara, Eritrea, Saturday, June 3, 2000. Workers in Asmara recycle virtually everything, but the two-year war with Ethiopia is threatening to erode Eritrea's fabled self reliance. (KEYSTONE/AP Photo/Jean-Marc Bouju)    === DIGITAL IMAGE ===

«Lorsqu’un pays est soupçonné de violer les droits de l’homme, des procédures existent afin que des organisations indépendantes posent un diagnostic selon des règles établies. Ce n’est pas une brochette de députés suisses qui pourra correctement évaluer la situation en Erythrée dans le cadre de ce qui s’apparente à une opération de pure propagande.»

Stefan Frey, porte-parole de l’Organisation suisse des réfugiés (Osar), ne mâche pas ses mots. Lundi, l’«Aargauerzeitung» a révélé que trois conseillers nationaux et une conseillère d’Etat avaient l’intention de se rendre en Erythrée, invités par le consul honoraire d’Erythrée, Toni Locher.

Parmi eux, le Romand Claude Béglé (PDC, VD), la présidente des femmes socialistes Yvonne Feri (AR), le candidat malheureux au Conseil fédéral Thomas Aeschi (UDC, ZG) et la conseillère d’Etat Verte argovienne Suzanne Hochuli. L’Osar n’est pas la seule à être surprise de l’empressement d’élus pour aller voir de près le régime d’Asmara.

De fait,...

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