Le Conseil des Etats est coutumier des alliances politiques qui donnent un coup de fouet à des dossiers au point mort. C’est arrivé à plusieurs reprises dans le domaine de la prévoyance vieillesse. Dernière en date, une coalition PS-PDC-PLR est à l’origine du compromis sur la fiscalité et l’AVS, qui sera soumis au vote populaire le 19 mai. Mais de là à voir la gauche et l’UDC travailler ensemble dans ce secteur, il y a de la marge. Les sénateurs Paul Rechsteiner (PS, SG) et Alex Kuprecht (UDC, SZ), deux poids lourds de la politique suisse, ont franchi le pas.
Comme la «SonntagsZeitung» l’a dévoilé ce week-end, tous deux estiment que les gains retirés par la Banque nationale suisse (BNS) des taux négatifs devraient revenir à l’AVS et au deuxième pilier. Près de deux milliards de francs par année sont en jeu.
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L’idée est caressée depuis...