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Vers des zones de stationnement réservées aux véhicules électriques en Suisse

Suite à une décision du National, des zones de stationnement pourraient être réservées aux véhicules électriques en Suisse. Les véhicules à essence auraient l'interdiction de s'y garer.

05 mars 2019, 13:59
La création de "zones vertes" à l'usage exclusif des véhicules électriques est soutenue par le Conseil fédéral. (illustration)

Des zones de stationnement réservées aux véhicules électriques pourraient s'imposer en Suisse. Par 90 voix contre 84, le National a adopté mardi une motion vert'libérale en ce sens. Le Conseil des Etats doit encore se prononcer.

La création de "zones vertes" à l'usage exclusif des véhicules électriques est soutenue par le Conseil fédéral. Ces places seraient équipées d'une infrastructure de recharge. Il serait possible d'y stationner plus longtemps, en fonction du temps de recharge. Les véhicules à essence auraient l'interdiction de s'y garer.

La route doit aussi continuer à la lutte contre le réchauffement climatique, a souligné la ministre des transports Simonetta Sommaruga. Il faudrait qu'au moins 10% des nouveaux véhicules mis en circulation soient électriques. La proposition de zones vertes va dans ce sens. Il ne s'agirait pas d'une obligation mais d'une possibilité offerte aux villes, a précisé la conseillère fédérale.

La droite ne voulait rien savoir de ce concept. Il n'y a pas à privilégier les véhicules électriques, dont on peut se demander si leur bilan écologique est toujours meilleur que celui d'autres automobiles, a critiqué Peter Schilliger (PLR/LU). Et de souligner que la gestion des places de parc est déjà compliquée dans les villes.

Autoroutes

A près de deux contre un, le National a en revanche rejeté deux postulats du PVL. Dans le premier, les Vert'libéraux demandaient de se pencher sur les nouveaux outils informatiques permettant de mieux choisir son moyen de transport (covoiturage, autopartage, vélos en libre-service) et de connaître les conditions de trafic en temps réel.

Selon le parti, mieux vaut investir dans ce domaine que, par exemple, dépenser des milliards pour une troisième voie autoroutière entre Lausanne et Genève, alors que le trafic n'y est congestionné qu'à certains moments. Le recours au télétravail et aux achats en ligne permettrait aussi de désengorger le trafic.

Cette proposition est au mieux de la procrastination, au pire un vil prétexte pour ne pas mettre les infrastructures à niveau, a critiqué Yves Nidegger (UDC/GE). Il est faux, selon lui, de s'en remettre à la baguette magique de la fée 4.0 pour régler les problèmes.

Dans son autre postulat, le PVL souhaitait une meilleure information sur la capacité des systèmes d'assistance à la conduite et des véhicules partiellement autonomes de réduire les accidents de circulation.

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