Cible d’un référendum des milieux du tir, l’arrêté fédéral du 28 septembre 2018 concernant la reprise de la directive de l’Union européenne sur les armes sera soumis au peuple le 19 mai prochain.
Le 14 février dernier, la nouvelle ministre de justice et police Karin Keller-Sutter lançait sa première campagne de votation. Devant la presse, elle a présenté la loi révisée sur les armes en insistant sur l’importance du texte pour la sécurité du pays mais aussi sur le fait que «personne ne sera privé de son arme».
La directive européenne rendra plus difficile l'accès aux armes susceptibles de faire beaucoup de victimes. Mais elle ne remet en question ni les compétitions de tir, ni les manifestations populaires comme le tir en campagne.
Alors, qu’est-ce qui va changer, et pour qui? Voyons dans le détail, ce qu’en dit fedpol, l’Office fédéral de la police.
Ceux pour qui rien ne change
Aucun changement apporté par la révision ne touche:
- les soldats qui désirent récupérer leur arme d’ordonnance à la fin de leurs obligations militaires
- les propriétaires d’anciennes armes d’ordonnance remise en propriété directement au terme des obligations militaires
- les propriétaires d’armes semi-automatiques munies d’un chargeur de grande capacité qui figurent déjà dans un registre cantonal des armes
- les chasseurs
- les jeunes tireurs
- les collectionneurs
Ce qui change