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WEF 2015: Simonetta Sommaruga rend hommage à Charlie Hebdo

Le 45e Forum économique mondial (WEF) a ouvert ses portes mercredi à Davos dans les Grisons.

21 janv. 2015, 18:42
La présidente de la Confédération a été profondément impressionnée par la le rassemblement ayant suivi les attentas.

18:37 Simonetta Sommaruga rend hommage à Charlie Hebdo dans son discours

"L'attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo était une attaque" contre l'idée d'une société libre. C'est en ces termes que la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga a débuté son discours d'ouverture de la 45 édition du Forum économique mondial (WEF) à Davos (GR).

Et "comment a répondu la population française" à cette violence ? "Par le plus grand rassemblement jamais vu dans l'Hexagone depuis 1944". Une solidarité qui a profondément impressionné la conseillère fédérale. Le mouvement était pacifiste, sans agressivité, a-t-elle souligné. La colère n'avait pas sa place.

"Nous vivons dans un contexte instable", a ajouté Simonetta Sommaruga, faisant référence au thème que le WEF a choisi cette année: "le nouveau contexte mondial". "Je ne fais pas ici référence uniquement aux régions en guerre", mais aussi à l'Europe.

18:25 La Turquie veut un G20 moins élitiste

Femmes, pays à revenus moyens et PME doivent être davantage représentés au G20. La Turquie veut profiter de son année de présidence pour rendre le groupe "plus inclusif", afin qu’il demeure une plateforme de discussions de premier plan.

"Les crises affectent la population à l’échelle globale. Et personne ne doit être exclu de leur processus de résolution", a lancé le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu mercredi aux participants au 45e Forum économique mondial (WEF) à Davos (GR).

"Changement de paradigme"

Toutes les réunions du G20 menées par son pays cette année viseront à être plus inclusives, a-t-il promis, appelant à un "changement de paradigme".

Le groupe ne devrait ainsi pas se borner aux préoccupations des vingt Etats les plus puissants de la planète, selon lui, mais intégrer des problématiques de pays à l’économie plus faible, "qui nous concernent tous". En mettant l’accent notamment sur la sécurité alimentaire.

Le ministre turc a également appelé à davantage de parité homme-femme dans les processus. "Et dans l’économie en général". Enfin, Ahmet Davutoglu a promis d’inclure les petites et moyennes entreprises (PME) dans les discussions. Elles "garantissent une redistribution plus juste de l’économie", selon lui.

15:00 Prix du pétrole: "un bas de cycle" qui ne va pas durer (Total)

Le patron de Total Patrick Pouyanné estime que les prix actuellement bas du pétrole sont "simplement un bas de cycle" et que même s'il est difficile de savoir combien de temps cela peut durer, "le monde a besoin d'énergie".

"La grande inconnue est combien de temps durera ce cycle? Beaucoup de gens expliquent qu'ils le savent, je ne le sais pas. En 2009 cela a duré six mois, en 2006 cela a duré un an, nous ne savons pas", a affirmé Patrick Pouyanné lors d'une conférence du Forum économique mondial de Davos.

"Mais sur le long terme, le monde a besoin d'énergie, donc (...) les prix repartiront à la hausse", a-t-il ajouté

14:20 "Les risques sont des opportunités pour bâtir l’avenir" (Renzi)

Se servir des incertitudes politiques et économiques pour construire, dès à présent, le futur. Telle est la devise du chef du gouvernement italien Matteo Renzi pour son pays et, plus globalement, l’Europe.

"A l’heure actuelle, il est difficile de parler d’avenir, en raison des risques auxquels nous sommes confrontés. Et ignorer ces risques serait stupide", concède mercredi le président du Conseil italien au Forum économique mondial (WEF) de Davos (GR). "Mais un bon dirigeant doit être capable de transformer ces risques en opportunités pour bâtir le futur".

Face au "nouveau contexte mondial", thème de ce 45e WEF, "nous avons besoin d’une nouvelle vision", souligne le dirigeant de 40 ans, lors d’une conférence consacrée au leadership transformationnel.

13:41 Un concert mondial pour le climat organisé le 18 juin

Plus d'une centaine d'artistes sur tous les continents vont participer à un concert mondial "Live Earth", le 18 juin, pour réclamer un accord ambitieux sur le climat fin 2015, a annoncé mercredi l'ancien vice-président américain Al Gore à Davos.

"Nous allons avoir un événement dans le monde entier, sur l'ensemble des sept continents" afin de faire pression pour parvenir à un accord ambitieux sur le changement climatique à la conférence sur le climat à Paris en décembre, a-t-il déclaré au Forum économique mondial. Ce concert sera écouté par deux milliards de personnes à la télévision, à la radio et en ligne, a prédit Al Gore.

12:02 Meneur anti-WEF en 2014, Rolf Marugg en est l’invité en 2015

Après avoir été la cheville ouvrière du mouvement anti-Forum économique mondial (WEF) à Davos (GR) pendant 10 ans, Rolf Marugg, président fraîchement élu du parlement communal, prend part mercredi à la cérémonie d’ouverture du WEF. Non sans scepticisme ni nervosité, concède le secrétaire des écologistes davosiens.

"Je n’y crois toujours pas. Je vais peut-être me faire arrêter à l’entrée par les agents de sécurité", plaisante l’ancien opposant. Ancien, vraiment ? "Etant à la tête du législatif, je ne peux pas lancer d’actions cette année", justifie-t-il. En revanche, il n’exclut pas de reprendre le flambeau l’année prochaine."

11:00 Le président d’UBS critique les dirigeants politiques européens

La Banque centrale européenne (BCE) ne pourra rétablir à elle seule une croissance durable en Europe, selon Axel Weber. Le président d’UBS a vivement critiqué les dirigeants politiques européens qui n’ont jusqu’à présent "pas fait leur travail" et doivent de toute urgence mener des réformes de fond.

A la veille d’une décision de la BCE sur un probable rachat massif de dette publique, Axel Weber a estimé  qu’une telle mesure permettrait seulement de temporiser encore un peu. "Mais si vous achetez du temps pour ne pas l’utiliser ensuite, c’est comme de prendre un médicament qui n’aurait pas d’effet", a-t-il lancé en ouverture d’une session consacrée au "nouveau contexte de croissance".

Pour l’ex-président de la banque centrale allemande, la BCE en a assez fait: aux politiciens maintenant de "faire leur job" et de faire face aux "nombreux problèmes" auxquels le Vieux-Continent est actuellement confronté.

Confiant après la décision de la BNS

Revenant sur la décision de la Banque nationale suisse (BNS) d’abandonner son taux plancher de 1,20 franc pour un euro, Axel Weber estime qu’elle a agi correctement. "Nous savions qu’il s’agissait d’une mesure temporaire. Et qu’elle prendrait fin de manière abrupte. Il ne pouvait en être autrement."

Ce brusque revirement de cap aura "beaucoup d’impact sur l’économie suisse", aujourd’hui sous pression et face à d’importants défis. "Mais elle saura y faire face et je suis optimiste quant à une normalisation des taux de change".

07:30  Porochenko rentrera mercredi de Davos au vu des tensions dans l'Est

Le président ukrainien Petro Porochenko a décidé d'écourter son séjour à Davos. Il rentrera mercredi en Ukraine en raison de "l'aggravation" de la situation dans l'Est, a annoncé son porte-parole Sviatoslav Tsegolko sur sa page Facebook mardi soir.

Le chef de l'état-major et le ministre de la Défense ukrainien ont fait un rapport mardi soir au président "sur la situation près de l'aéroport de Donetsk et des barrages numéros 29 et 31", a indiqué le porte-parole. Il a ajouté que le secrétaire du Conseil de sécurité et de la Défense nationale Tourtchinov se rendait mercredi dans la zone de combats.

07:20 L'Italie à l'honneur

Plus de 2500 personnalités politiques, économiques, culturelles et représentants de la société civile fouleront le sol de Davos (GR) dès mercredi et jusqu’à samedi, à l’occasion du Forum économique mondial (WEF). Le chef du gouvernement italien Matteo Renzi sera le premier orateur de cette 45e édition.

Le président du Conseil s’exprimera mercredi peu avant midi sur le thème du leadership transformationnel. "L’Italie s’est souvent retrouvée en marge de Davos, alors qu’elle est décisive pour l’avenir de l’Europe", a indiqué le fondateur du WEF, Klaus Schwab, dans un entretien accordé au dominical allemand "Welt am Sonntag". Le président français François Hollande et la chancelière allemande prendront la parole jeudi et vendredi.

La journée de mercredi sera également consacrée à la situation de l’Ukraine, en conflit avec son voisin russe depuis plus d’un an, avec un discours du président Petro Porochenko. Le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu prendra ensuite le relais pour présenter les vues de son pays pour le G20, alors qu’Ankara vient de prendre la présidence du groupe.

Croissance et stabilité

En soirée, la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga prononcera le discours officiel d’ouverture du WEF.

Au cours des quelque 300 sessions programmées durant ces quatre jours, se succéderont également de nombreux représentants de l’économie suisse. Le président d’UBS Axel Weber s’exprimera mercredi, lors d’une session consacrée au nouveau contexte de croissance. Le patron de l’assureur Zurich, Martin Senn, discutera notamment avec l’économiste américain Nouriel Roubini, du prix de l’instabilité.

En présentant le programme du WEF, qui a pour thème "le nouveau contexte mondial", Klaus Schwab a relevé la semaine dernière que la société se trouve "à la croisée des chemins". Rappelant la vocation de "plate-forme de coopération entre le public et le privé" du forum, il a appelé les participants à "rétablir la confiance mutuelle pour retrouver la stabilité".

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