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Le Polonais Michal Kwiatkowski revêt le premier le maillot jaune de la boucle romande

Michal Kwiatkowski endosse le premier maillot jaune du Tour de Romandie à Ascona. Il faudra compter avec le Polonais lors de cette édition 2014.

29 avr. 2014, 19:02
Michal Kwiatkowski était bel et bien à placer parmi les favoris au Tour de Romandie 2014. Le Polonais s'est emparé du premier maillot jaune en remportant le prologue d'Ascona.

Michal Kwiatkowski était bel et bien à placer parmi les favoris au Tour de Romandie 2014. Le Polonais s'est emparé du premier maillot jaune en remportant le prologue d'Ascona.

Après 5,57 km d'un parcours complètement plat au bord du lac Majeur, le coureur d'Omega Pharma a devancé de quatre secondes l'Australien Rohan Dennis. Kwiatkowski s'est aussi permis le luxe de battre le triple champion du monde du contre-la-montre, l'Allemand Tony Martin, grand favori de ce chrono mais qui a dû se contenter de la 5e place (à 5'').

La victoire de Kwiatkowski n'a toutefois rien d'une surprise. Parmi les coureurs les plus talentueux de la nouvelle génération, le Polonais de 23 ans est en train d'exploser au plus haut niveau. Vainqueur notamment du Tour de l'Algarve en début de saison, il avait encore impressionné la semaine dernière lors des classiques ardennaises, que cela soit à l'Amstel Gold Race (5e), à la Flèche wallonne (3e) ou à Liège-Bastogne-Liège (3e).

Toute la question est désormais de savoir si Kwiatkowski pourra continuer sur sa formidable lancée et conserver jusqu'au bout son maillot jaune. Ce d'autant plus que les autres favoris ont également répondu présent lors de ce prologue, à l'image notamment du Britannique Christopher Froome (13e à 10'') et de l'Italien Vincenzo Nibali (18e à 12'').

Interrogé à ce sujet, le Polonais a fait preuve de retenue. "Je ne veux pas me projeter trop loin. J'ai beaucoup couru ces dernières semaines et je ne sais pas comment je vais récupérer", a-t-il relevé, avant d'assurer qu'il n'allait pas faire une fixation sur ce maillot jaune. "Mon premier objectif sur ce Tour de Romandie consiste à emmagasiner de l'expérience pour de futures courses à étapes", a noté celui qui rêve d'inscrire un jour le Tour de France à son palmarès, après y avoir déjà brillé l'an dernier (11e pour sa première participation).

Dans le sillage de Kwiatkowski, Froome et Nibali, les autres prétendants à la victoire finale sont également dans le coup après ce prologue. A une exception près toutefois, celle de l'Américain Tejay Van Garderen. Le leader de la formation américano-suisse BMC a chuté dans un virage peu après le départ, concédant un écart rédhibitoire de plus de trois minutes.

Mathias Frank assure l'essentiel

De leur côté, les Suisses n'étaient pas attendus aux avant-postes lors de ce prologue, eux qui ne comptent aucun véritable spécialiste du chrono pour ce Tour de Romandie. Dans ces conditions, c'est le Thurgovien Reto Hollenstein (IAM) qui s'en est le mieux sorti avec sa 26e place, à 14 secondes du vainqueur.

Coureur helvétique le plus ambitieux pour le classement général, Mathias Frank a pu limiter la casse (54e à 20''). "C'est correct, mais sans plus", a commenté le Lucernois. "Ce type de prologue plat et relativement technique n'est pas ma tasse de thé. Et comme je ressens encore un peu de fatigue des classiques ardennaises, je ne pouvais pas vraiment attendre davantage de cette première journée", a ajouté le leader de l'équipe IAM.

Lui aussi très attendu, le Grison Nino Schurter (Orica GreenEdge) n'a pas été ridicule pour ses grands débuts dans une course sur route majeure. Le triple champion du monde du VTT s'est placé dans le ventre mou du classement (88e sur 151 à 26'').

La neige menace

Mercredi, la 1ère étape reliera Ascona à Sion sur 202,4 km. Les prévisions météorologiques étant mauvaises, le peloton pourrait rencontrer la neige au Simplon. Si cela devait être le cas et que la sécurité n'était plus garantie, le passage par ce col serait abandonné et les coureurs seraient acheminés en train jusqu'en Valais.

Piégeuse, cette étape promet aussi en raison de son final. Une trentaine de kilomètres avant d'arriver à Sion, les coureurs devront effectuer la montée sur Lens. Une ascension classée en 2e catégorie qui ne devrait pas déboucher sur de gros écarts, mais qui pourrait permettre une belle empoignade entre baroudeurs.

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