Le 25 octobre 2014 au matin, un homme armé et cagoulé avait agressé un habitant de Lucens pour lui voler son argent. Il lui avait tiré, à bout portant, une balle de 9 mm dans la jambe.
L’important dispositif policier déployé et les nombreuses recherches de la Division Criminelle de la Police de sûreté n’avaient alors pas permis d’identifier l’auteur.
Quelques semaines plus tard, sur indication d’un témoin, les vêtements et l’arme utilisés par l’agresseur ont été retrouvés dans la région. Les analyses effectuées par le service de l’Identité judiciaire de la Police de sûreté ont mis en évidence une trace ADN sur la cagoule.
Ce profil ADN n’était pas enregistré dans la base de données suisse. Les enquêteurs ont alors envoyé via Interpol des requêtes dans plusieurs pays européens. C’est en France qu’un «signalement» ADN est apparu. Par commission rogatoire en début 2015, ce signalement a été confirmé et a dirigé l’enquête sur un ressortissant français, connu des services de police de ce pays.
La Procureure en charge de ce dossier au Ministère public de Lausanne a demandé la reprise de cette affaire par les autorités françaises, ce que ces dernières ont accepté. Les investigations se poursuivent désormais sous la direction du Parquet du Tribunal de Grande Instance de Bonneville en France.
Le Ministère public se félicite du travail de collaboration efficace entre le Canton de Vaud et la France dans cette enquête, tant au niveau des autorités de poursuite pénale que de la police.