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Côte d'Ivoire: la police vaudoise arrête deux cybercriminels à Abidjan

Une vingtaine de plaintes contre du chantage à la "webcam" ont été déposées auprès de la justice vaudoise. Les enquêteurs de la police vaudoise ont mis la main sur deux cybercriminels en Côte d'Ivoire à Abidjan.

26 nov. 2012, 16:16
Deux escrocs faisant du chantage à la webcam sur Internet ont été arrêtés en Côte d'Ivoire par la Police vaudoise et abidjannaise.

Depuis le début de l'année 2012, plusieurs utilisateurs d'Internet, domiciliés dans le canton de Vaud, ont porté plainte à la suite de chantage "à la webcam" et d'escroquerie via Internet dont ils ont été les victimes.

Chattant sur des sites de rencontres, ils ont accepté de commettre certains actes d'ordre sexuel devant leur webcam.

Après ces gestes, ils ont reçu un courriel avec un entête officiel, leur indiquant qu'ils avaient effectué ces agissements devant une personne mineure et qu'ils devaient verser rapidement une somme d'argent pour éviter toute poursuite pénale.

La vidéo des "ébats" était mise en ligne (lien secret) sur des sites tels que Youtube. De plus, le message les menaçait, stipulant qu'en cas de non paiement, la vidéo serait rendue publique voire transmise à d'autres contacts (via Facebook par exemple). Ainsi, plusieurs victimes ont versé des montants allant de frs 100,-- à frs 4'000.--.

La Police cantonale vaudoise a identifié depuis 2012 plus d'une vingtaine de plaignants. Sous la direction du Ministère public central (MPC) vaudois, les inspecteurs de la Police de sûreté se sont fait passer pour une victime.

Ils ont ainsi versé plusieurs acomptes pour un montant total de frs. 1'000.-, permettant de localiser, en collaboration avec la Police locale, l'auteur lorsqu'il allait récupérer l'argent dans un établissement bancaire international en Côte d'Ivoire.

Dans le cadre d'une relation de collaboration de police, les inspecteurs de la Police de sûreté se sont rendus à Abidjan en Côte d'Ivoire, où ils ont pu assister à l'arrestation des deux "brouteurs" identifiés. Ils ont été entendus par les policiers locaux et incarcérés.

Sous la direction du Ministère public central, les investigations se poursuivent; elles sont confiées aux inspecteurs de la brigade des mœurs de la Police de sûreté.

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