Depuis janvier, le concepteur de la fête, Daniele Finzi Pasca vit à Vevey, où il a pris un pied-à-terre. A 100 jours de l’ouverture, le 18 juillet à 11h, le travail avance sur tous les fronts.
Inlassablement, les 5500 acteurs-figurants répètent le spectacle, sous une tente à La Veyre au-dessus de Vevey, à Puidoux ou ailleurs encore. La moitié d’entre eux a reçu son costume. Une deuxième vague de vêtements – environ 2500 pièces – vient d’arriver en provenance de Rome où officie la costumière de la fête Giovanna Buzzi.
«Les essayages ont commencé et les retouches suivront ces prochaines semaines», a expliqué à Keystone-ATS Marie-Jo Valente, en charge de la communication. Dès lors, tous les acteurs-figurants auront reçu leur costume, qu’ils endosseront pour la première générale.
Exit les grues
Côté construction, les arènes seront remises à la direction artistique un peu avant le 20 mai. «Il n’y aura plus de grue, plus de machines de chantier, mais les techniciens continueront leurs travaux sous l’arène», a précisé Mme Valente.
Pour l’heure, les choeurs répètent chacun de leur côté. Mais les 900 choristes se retrouvent une fois par mois, tous ensemble. «Les répétitions se passent bien, tout avance bien. L’engagement des gens est formidable», a ajouté la responsable.
Un tiers des billets
Sur les 400 000 billets en vente, il reste un tiers des sésames disponibles pour les 20 représentations. Les spectacles du 20 juillet (journée cantonale Fribourg) ainsi que la générale publique du 17 juillet sont complets.
Les représentations du vendredi 19 juillet (Genève) et du 26 juillet (Valais) sont bientôt complètes. «Il reste des billets pour des places isolées, difficiles à vendre», a-t-elle ajouté. Pour les autres représentations, des places dans chacune des cinq catégories de prix (79 à 299 francs) sont à disposition.
Pas d’inquiétude
Les billets se vendent-ils moins bien qu’en 1999, lors de la précédente fête? «A la même date, nous avions écoulé à peu près le même nombre de billets, mais cette année on en a davantage à vendre», relativise Mme Valente.
Pas d’inquiétude, estime-t-elle. Il reste trois mois avant la fête, la communication autour de l’événement va s’intensifier. «Jusqu’ici, nous avons vendu des billets sans expliquer ce que le public va voir». Quelque 12% des billets ont d’ores et déjà été achetés en Suisse alémanique, alors qu’ils n’étaient que 7% au total en 1999.
Le spectacle propose un dialogue entre une petite fille appelée Julie et son grand-père, qui lui fait découvrir les traditions et le travail de la vigne. Les nouvelles technologies – écrans géants et sol en LED – seront mises au service de l’émotion, promettent les organisateurs.