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Il n'y a pas eu de coupage chez Testuz, c'est une erreur de gestion

Il n'y a pas eu de coupage illicite dans la maison viticole du Lavaux, Jean & Pierre Testuz SA, relève Tobias Mathier, directeur général de la société. Il convient que la dissimulation de quelque 900 litres de vin au Contrôle fédéral par l'un des employés, "relève de la bêtise".

16 oct. 2014, 11:11
La maison viticole du Lavaux Jean & Pierre Testuz SA estime que la dissimulation d'environ 900 litres de vin au Contrôle fédéral par l'un de ses employés relève de la "bêtise", mais précise "qu'il n'y a pas eu de coupage illicite".

La maison viticole du Lavaux Jean & Pierre Testuz SA estime que la dissimulation d'environ 900 litres de vin au Contrôle fédéral par l'un de ses employés relève de la "bêtise", mais précise "qu'il n'y a pas eu de coupage illicite". Et de regretter les "énormes dommages en termes d'image" que lui cause cette affaire.

Pour Tobias Mathier, directeur général de la société, certes une faute a été commise. "Mais le fait de nous avoir mis dans le même panier que des affaires de coupage illicite nous a causé d’énormes dommages en termes d’image. On a perdu des clients et quelques fournisseurs. On peut chiffrer nos pertes à quelque deux millions de francs", indique-t-il dans une interview parue jeudi dans "24heures".

"Il n'y a à aucun moment eu tromperie du client ni objectif de faire de l'argent", défend à son tour Olivier Bourgeois, président du conseil d'administration et avocat. "Dissimuler ces bouteilles, c’est plutôt de la bêtise", reconnaît cet avocat qui parle également d'une "erreur humaine commise par un employé".

Informations confidentielles

L'homme de loi ne cache pas sa surprise. "En pareil cas, l’affaire part normalement chez le préfet et donne lieu à une amende" alors qu'ici, l'employé a été dénoncé au Ministère public. "Toute la procédure dans cette affaire est particulière", poursuit Olivier Bourgeois qui s'étonne notamment d'avoir reçu des "informations confidentielles de la part des autorités".

Pour rappel, un oenologue de Testuz a été dénoncé au Ministère public pour avoir dissimulé au Contrôle fédéral environ 900 litres d'une valeur de 4'000 francs, soit 0,082% de la production. Les faits remontent au printemps 2013.

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