Racket, heures supplémentaires non payées, journées de travail de 16 heures, tentatives d’intimidation: lors d’une conférence de presse, encadrée par la police, à l’entrée du site, le secrétaire général adjoint du Syndicat interprofessionnel de travailleuses et travailleurs (SIT) Thierry Horner a évoqué jeudi une situation «inacceptable».
En cause, le fonctionnement imposé aux 17 à 18 ouvriers par le chef d’équipe de l’entreprise de construction Constructions et Techniques d’Habitation (CTH). Leur contrat est étalé sur 3 ou 10 mois renouvelables pour un chantier de 16 000 m2 lancé en septembre 2015.
Soupçons de racket
La liste des abus pointés est longue, pour un préjudice estimé à 500 000 francs rapportés sur un an. Premier d’entre eux, le chef d’équipe aurait imposé un racket de 400 à 600 francs par mois aux ouvriers pour leur permettre de continuer à travailler. Des SMS tendraient à implicitement accréditer une telle pratique.
Au moins trois...