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Débrayage au centre de distribution Valrhône à Bussigny

Une centaine d'employés du centre de distribution Valrhône Logistics à Bussigny ont débrayé aujourd'hui pour protester contre la suppression de la gratification de fin d'année. Ils ont obtenu l'ouverture de discussion avec le directeur financier de la société.

29 nov. 2011, 18:22
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Le centre approvisionne notamment les magasins PAM de Suisse romande. Aucun camion de livraison n'est parti entre 1h du matin et le milieu de l'après-midi aujourd’hui, a indiqué le syndicat Unia dans un communiqué. Les camions qui devaient approvisionner le centre sont repartis sans avoir déchargé leurs produits.

Les travailleurs demandaient de discuter avec un responsable de la société qui ait un pouvoir décisionnel. Ils ont obtenu satisfaction sur ce point: le directeur financier de Valrhône, Yann Cornec, est venu de Paris. En attendant l'issue des discussions, les employés ont décidé de reprendre le travail.

Une séance devait avoir lieu ce soir devant l'Office de  conciliation du canton de Vaud en présence d'une délégation des travailleurs et d'Unia. Le syndicat n'informera pas durant la phase de négociation devant l'office, a indiqué Muriel Chenaux, responsable du secteur tertiaire à Unia Vaud.

Gratification supprimée

Les employés réclament le versement de la gratification de fin d'année, habituellement versée au personnel qui n'a pas de 13e salaire contractuel. La direction l'a supprimée cette année, arguant de la mauvaise situation économique de l'entreprise.

Cette décision concerne 550 personnes sur les 870 employés du groupe, au centre logistique et dans les quelque 80 magasins PAM. La gratification équivaut à un salaire pour les personnes mensualisées et à environ 1000 francs pour les personnes à l'heure.

Cette suppression a des implications sérieuses sur les travailleurs qui, sans ce montant, ne pourront pas faire face à leurs échéances», souligne le syndicat, qui relève que ces employés  gagnent en moyenne moins de 4000 francs par mois.

CCT réclamée

«Les conditions de travail se sont aussi dramatiquement détériorées ces derniers mois», poursuit le syndicat, qui pointe des réductions de personnel, une augmentation des horaires sur six jours  et des salaires payés le 8 du mois. Les employés exigent la négociation d'une CCT pour régler ces graves dysfonctionnements.

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