La Chambre pénale d'appel et de révision de Genève a prononcé vendredi soir la mise en liberté d'Erwin Sperisen, se conformant à un arrêt du TF. Des mesures lui ont été imposées pour s'assurer qu'il se présentera à son nouveau procès, prévu fin novembre.
Erwin Sperisen, qui est accusé par le Ministère public genevois d'avoir participé à l'exécution extrajudiciaire de dix détenus au Guatemala lorsqu'il y dirigeait les forces de police, devra porter un bracelet électronique et sera assigné à résidence chez sa femme, dans le trois pièces qu'elle occupe en vieille ville de Genève.
Erwin Sperisen sera autorisé à effectuer deux sorties quotidiennes et devra se présenter trois fois par semaine à un poste de police. Aucune caution n'a été réclamée. La mise en liberté de l'ancien chef de la police nationale du Guatemala n'interviendra pas avant lundi, le temps de régler certains détails administratifs.
Erwin Sperisen avait déjà été condamné deux fois à la prison à vie par la justice genevoise. Le Tribunal fédéral a cependant cassé cette condamnation et demandé la tenue d'un nouveau procès. Celui-ci se déroulera à la fin du mois de novembre. L'ancien chef de la police guatémaltèque va y plaider son acquittement.