Sa musique porte en elle toute la dimension tragique, extatique, évanescente de la postadolescence, un sentiment qui se veut absolu, un premier degré revendiqué. En un album de spoken word à fleur de peau, le collectif parisien Fauve est parvenu à cristalliser les attentes déçues d'une génération qui se cherche, à la rallier dans sa course éperdue vers des lendemains qui déchanteront peut-être, mais qui au moins auront porté ses espoirs. Aujourd'hui même sort "Vieux frères - partie 2", deuxième chapitre d'une histoire dont la conclusion reste à écrire. Interview.
Après la tournée "Vieux frères - partie 1", vous avez directement enchaîné avec l'enregistrement de la partie 2. Vous vouliez rester dans l'énergie des concerts?
Stéphane Muraire (programmation): Carrément. Même si on était assez crevés. L'enregistrement nous a permis de retrouver des nuits à peu près correctes, mais c'était surtout un besoin, d'enregistrer cette partie 2.
Pierre Cabanettes (guitare): On...