Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Genève: la sécurité de l'aéroport va être renforcée

Après la découverte des deux bagagistes radicalisés, le conseiller d'Etat Pierre Maudet a décidé de renforcer les mesures de sécurité de l'aéroport de Genève. Le nombre d'agents de sécurité va donc être augmenté dès début janvier.

09 déc. 2015, 10:42
Vingt-quatre policiers rejoindront les effectifs de l'aéroport de Genève le 1er janvier prochain.

Le conseiller d'Etat Pierre Maudet a indiqué mercredi dans une interview donnée au "Matin" vouloir passer au crible toutes les procédures de sécurité en vigueur à l'aéroport de Genève. La question de la sécurité sur le site de Cointrin refait débat depuis la découverte récente que deux Français radicalisés y étaient employés comme bagagistes.

"Vingt-quatre policiers supplémentaires commenceront le 1er janvier prochain" à travailler à l'aéroport, soit une hausse des effectifs d'environ 10%, a indiqué le magistrat. Les patrouilles sur le tarmac ont aussi été augmentées et les contrôles des badges d'accès sont renforcés.

Auparavant, les personnes bénéficiaient d'un badge d'accès pour cinq ans. "J'ai ramené cette durée à deux ans: on sait en effet que les radicalisations peuvent se faire sur du court terme", a expliqué le conseiller d'Etat genevois. Les accréditations sont retirées sur la base de renseignements ou de contrôles aléatoires.

Bagagistes

Concernant le cas des deux bagagistes radicalisés, M.Maudet a souligné que lors de leur engagement, ces personnes n'avaient pas encore été mises sous fiche S par la France. Elles n'ont été placées dans la catégorie des gens à surveiller pour radicalisation qu'en novembre dernier, alors qu'elles ne travaillaient plus à l'aéroport.

Le conseiller d'Etat indique que la procédure d'engagement pour les 10'000 personnes employées à l'aéroport est la même. Il s'agit de constituer un dossier en y joignant un casier judiciaire portant sur les cinq dernières années. Après un premier contrôle, les dossiers sont envoyés à la police.

Pour les candidats français, la police de l'Hexagone est consultée et donne un préavis. "Si un seul préavis est négatif, il n'y a pas d'octroi de laissez-passer". Selon M.Maudet, indépendamment des phénomènes de radicalisation liés à l'Islam, des refus sont prononcés "régulièrement".

Votre publicité ici avec IMPACT_medias