A Genève, une quarantaine de taxis ont à nouveau protesté contre Uber lundi matin. La manifestation non annoncée et donc non autorisée, destinée à dénoncer l'illégalité du service américain, n'a pas perturbé la circulation, selon la police.
"Les 37 à 40 taxis qui ont participé à l'action se sont conformés aux règles de la circulation et n'ont pas provoqué d'embouteillages", a indiqué Jean-Claude Cantiello, porte-parole de la police. Roulant l'un derrière l'autre, les véhicules ont effectué un tracé au centre-ville en passant par le pont du Mont-Blanc.
Lundi 29 juin en fin de journée, 150 à 200 taxis avaient mené une opération escargot non autorisée. Dimanche, à la veille de la nouvelle action, le Département de la sécurité et de l'économie (DSE) a diffusé un communiqué déplorant l'attitude des conducteurs, qui ne font "aucune proposition de dialogue ou de concertation avec les autorités" et dont les revendications sont "très floues".
Le DSE a annoncé que toutes les mesures de police seraient prises pour limiter les conséquences de cette manifestation. Le cas échéant, les auteurs de ce mouvement pourraient faire l'objet de poursuites administratives.