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Genève va participer à 5 P+R en France

Le canton de Genève va participer à la construction des cinq parcs P+R en France voisine. Au grand dam du MCG qui s'oppose au financement d'infrastructures à l'étranger. Le Mouvement citoyen genevois lance un référendum.

29 août 2013, 12:16
Traitant l'Hexagone de pays du tiers monde, Eric Stauffer a déposé un amendement demandant que le montant soit pris sur le fonds cantonal de Solidarité internationale. Le nouveau maire MCG d'Onex s'eat ainsi opposé à la participation de financement que Genève va allouer à des parcs P+R en France voisine.

Le Grand Conseil genevois a adopté jeudi matin un crédit de 3 millions de francs à titre de participation à la construction de cinq parcs relais (P+R) en France voisine. Le MCG a annoncé le lancement d'un référendum.

En vain, le MCG s'est opposé au financement d'infrastructures publiques en France. Traitant l'Hexagone de pays du tiers monde, Eric Stauffer a déposé un amendement demandant que le montant soit pris sur le fonds cantonal de Solidarité internationale. Florian Gander a douté de l'utilité de ces parkings. Selon lui, 80% des frontaliers ont une place de stationnement au travail.

Tous les autres partis ont souligné que la participation de Genève, soit la moitié du coût de construction du millier de places, relève du bon sens. "Retenir les voitures derrière la frontière, c'est une solution aux bouchons", a plaidé le démocrate-chrétien Guy Mettan.

La majorité a aussi fait valoir le coût modeste de ces infrastructures d'intérêt transfrontalier, près de dix fois inférieur aux places de stationnements construites à Genève, selon Ivan Slatkine. "Mais le MCG vit des problèmes. En campagne électorale, c'est son fond de commerce", a commenté le libéral-radical.

L'UDC était initialement sceptique face à cette participation, a rappelé Stéphane Florey. En effet, la Suisse rétrocède à la France une partie de l'impôt à la source pour le financement de ses infrastructures. Le parti d'extrême droite l'a finalement acceptée car Genève ne paiera pas les frais de fonctionnement des P+R.

Genève a prévu de contribuer à hauteur de 240 millions d'euros sur dix ans au financement d'infrastructures routières en France dans le cadre du second projet d'agglo franco-valdo-genevois. "Nous ne voulions pas d'un fonds sur lequel nous n'aurions plus rien à dire", a rappelé le conseiller d'Etat Pierre-François Unger, en charge des Affaires régionales.

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