Le suisse-allemand ne deviendra pas langue nationale, rassure Alain Berset

 La sensibilisation au suisse-allemand enseignée depuis cet automne aux élèves du cycle d'orientation à Genève ne remet pas en cause l'apprentissage de la langue de Goethe dans les cantons latins. Alain Berset a tenu lundi à apaiser les craintes soulevées par Marco Romano (PDC/TI).

Le Tessinois se demandait si le suisse-allemand n'allait pas finir par être élevé au rang de langue nationale, obligatoirement enseignée dans les cantons non germanophones. Il n'y aura pas de concurrence avec l'apprentissage de l'allemand standard, a répondu le chef du Département fédéral de l'intérieur lors de l'heure des questions au Conseil national.

Il s'agit d'une sensibilisation, à raison de 18 cours par année, destinée aux élèves ayant choisi une filière où l'apprentissage des langues est important. Il faut voir cette offre comme un moyen de faire connaître un aspect culturel à des élèves romands qui n'y seraient autrement pas confrontés et comme une mesure de promotion des échanges linguistiques, a ajouté le conseiller fédéral.