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Les syndicats de Walo bloquent les chantiers du groupe à Genève

Les employés de la succursale genevoise de Walo Bertschinger ne sont toujours pas satisfaits du plan social proposé. Les syndicats ont bloqué vendredi les chantiers du groupe de construction zurichois qui veut fermer ce site et pourrait licencier plus de 40 personnes.

17 mars 2017, 14:54
La succursale de Walo à Satigny (GE).

Après avoir proposé un mois de salaire par employé, la direction a lancé jeudi un nouveau plan, ont indiqué devant la presse, près de l'un des chantiers, les syndicats Unia, Syna et Syndicat interprofessionnel des travailleurs (SIT).

Mais il n'apporterait de meilleures conditions qu'à 15 travailleurs. Huit obtiendraient un mois de salaire supplémentaire et sept recevraient trois mois de plus.

Les travailleurs demandent un meilleur plan social. Une rencontre est prévue lundi avec la direction. Si elle n'accepte pas de rouvrir les discussions, des mesures "plus dures" sont attendues, comme un débrayage formel ou une grève.

Droit à la préretraite "menacé"

Parmi les personnes touchées chez Walo, 16 ont plus de 50 ans. "Il n'y a pas de protection suffisante" pour ces travailleurs, a indiqué un syndicaliste d'Unia. Leur droit à une préretraite est menacé et ils ne retrouvent que quelques missions occasionnelles.

Six personnes ont déjà été licenciées en fin d'année dernière et "aucune n'a trouvé un travail fixe", déplore Syna. L'entreprise a proposé à 12 personnes d'être déplacées sur d'autres sites, notamment celui d'Eclépens (VD). Une mesure pour diviser les employés, rétorquent les travailleurs.

L'entreprise justifie cette restructuration par des "pertes sur plusieurs années" constatées pour cette succursale. Aucune autre région en Suisse n'est concernée par la mesure de l'entreprise.

Au total, le groupe emploie près de 2500 collaborateurs sur une vingtaine de sites.

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