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Matières premières: SIMEC persuadé que le charbon restera une énergie majeure

SIMEC, installé à Genève depuis juin, mise sur le charbon. L'entreprise va embaucher une demi-douzaine de collaborateurs pour continuer à développer le commerce de cette matière première énergétique ainsi que ses autres activités.

06 sept. 2016, 15:49
SIMEC va devoir embaucher une demi-douzaine de collaborateurs dans son bureau de Genève pour développer le trading du charbon.

Le charbon va rester dans "la famille royale" des énergies. Etabli depuis juin à Genève, le spécialiste du négoce de matières premières SIMEC veut étoffer dès décembre sa petite équipe et mise notamment sur cette énergie.

De quatre personnes, elle doit passer à 10 collaborateurs, indique dans un entretien publié mardi par la Tribune de Genève et 24 Heures le responsable du commerce de charbon chez SIMEC, Rafaelle Miscoria. Le groupe n'est pas le seul actif dans ce domaine qui représente 40% de l'énergie mondiale. Depuis quelques années, Trafigura, Vitol et Mercuria ont ajouté aussi le charbon à leur portefeuille.

"Le principal coût du charbon, une matière qui prend de la place, vient de son transport. Par voie maritime, c'"est moins cher", estime M. Miscoria. "C'est aussi pour cela que la Suisse, un pays sans accès à la mer, n'a jamais utilisé beaucoup de charbon". Malgré son caractère polluant, le prix de cette ressource est "plus stable" et son accès "plus fiable" que les autres matières premières.

Rafaelle Miscoria explique le rebond récent des prix après une chute de 50% par la fermeture de sites dans plusieurs pays et par le marché chinois. La Chine, producteur numéro un, utilise essentiellement le charbon pour son marché intérieur et importe aussi davantage de cette matière première.

Energie "incontournable"

Pour autant, le responsable de SIMEC reste confiant sur l'importance de cette énergie à l'avenir, malgré le mouvement pour un basculement vers les énergies renouvelables. Le charbon "ne sera plus le roi des énergies mais il fera toujours partie de la famille royale".

Il comblera les manques des autres énergies car on ne peut pas "stocker l'électricité". Dans un autre entretien publié par le quotidien économique L'Agefi, M. Miscoria l'estime même "incontournable" dans les pays en développement.

SIMEC fait du négoce pur sur les marchés mondiaux. "Et nous alimentons aussi en charbon notre centrale thermique basée au Royaume-Uni dont la production atteint les 320 mégawatts", ajoute M. Miscoria.

Ses marchés sont la Turquie, l'Egypte, le Maroc, l'Inde et le Moyen-Orient, notamment à Dubaï, qui investissent dans de nouvelles centrales. Mais SIMEC sera également présent dans les marchés en baisse comme la Grande-Bretagne et en Italie ou en Allemagne.

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